dimanche 12 septembre 2010

A l'ombre des jeunes filles en fleurs.


La lecture du tome 2 est plus facile, je crois, que celle du premier tome. Même si Un amour de Swann était juste sublime, il est vrai que le reste du livre est surtout constitué de descriptions soit de paysages, soit des sentiments du narrateur. Ici, l'intrigue s'accélère. Au début du tome, le narrateur et Gilberte sont amis et Marcel (appelons-le ainsi) passe la plupart de son temps chez les Swann. Malheureusement, cette amitié (pour lui de l'amour) ne dure pas car Gilberte n'a pas les mêmes sentiments. Marcel, personnage alors torturé décide de la fuir pour guérir son chagrin. C'est ainsi qu'il part en vacances à Balbec (Cabourg, dans la vraie vie) pour plusieurs mois. Cette destination lui est d'ailleurs recommandée par son médecin car le petit Marcel a la santé fragile... Il part avec sa grand-mère adorée et là le livre subi un petit passage à vide puis l'action revient grâce à la personne du Marquis de Saint-Loup. Marcel découvre la "haute" et fait connaissance avec Monsieur de Charlus, alors identifié comme un tombeur (pourtant il découvrira que Charlus est homosexuel). Bref, la lecture est agréable, encore plus lorsqu'on rencontre le peintre Elstir et le livre connait son apogée avec l'arrivée d'ELLES: les jeunes filles en fleurs...

Elles sont au nombre de cinq ou six, nous n'en connaissons que quatre : Albertine, Andrée, Gisèle et Rosemonde. Elles sont belles, elles sont jeunes, elles sont mystérieuses. En fait, elles sont cool.
Je trouve que c'est vraiment la partie la plus intéressante du livre. La fin est très belle, il y a beaucoup de belles phrases. Par exemple :

"Les créatures surnaturelles qu'elles avaient été un instant pour moi mettaient encore, même à mon insu, quelque merveilleux dans les rapports les plus banals que j'avais avec elle, ou plutôt préservaient ces rapports d'avoir jamais rien de banal."

Ainsi, je poursuis ma route à travers Proust...

"Mais qu'importait ? En ce moment, c'était la saison des fleurs"...

Laurane.

Le Comte de Monte Cristo d'A. Dumas





J'ai adoré cette saga en deux tomes que j'ai dévoré en l'espace de quelques petites semaines. Si vous aimez les romans d'Alexandre Dumas, celui-ci vous est particulièrement destiné.
L'histoire d'un jeune homme Edmond Dantès, marin promu à ses 20 ans au rang de capitaine qui va bientôt épouser la plus belle jeune fille de Marseille, la catalane Mercedès.
Tout sourit à ce jeune homme insouciant et heureux des bonheurs que lui offre la Providence jusqu'au jour fatidique de ses fiançailles. Insouciant, certes Dantès l'est, car il est aveuglé par la clarté de son bonheur à tel point qu'il ne voit pas que derrière lui il laisse plusieurs jaloux et envieux de son destin.
Au moment même où dans sa vie il va atteindre les cimes de la félicité commence la pire descente aux enfers qu'il n'aurait jamais pu imaginer.
Jeté en prison pendant plusieurs années sans en connaître la raison, un homme va lui ouvrir les yeux sur la raison de son sort et va le doter des instruments utiles à sa vengeance.
Edmond Dantès est mort. Le Comte de Monte Cristo est né! Riche de plusieurs millions (je ne vous dévoile pas comment il les a obtenu) le seul but de sa vie est de faire le bien autour de lui, de remplacer la Providence qui l'avait abandonné plusieurs décennies plus tôt. Et d'incarner surtout la main de la Justice pour juger tous les misérables qui ont osé piétiner ses rêves, son bonheur et plonger ses amis dans le même puits de désespoir.

Je recommande chaudement ce livre qui m'a laissé pour seul regret d'avoir une fin.

Aymeric.

vendredi 3 septembre 2010

To Kill a Mockingbird



J'ai vraiment adoré ce livre ! J'ai du le lire en anglais et je ne regrette pas. La lecture m'a semblé facile car l'écriture est très fluide et surtout, l'histoire est très prenante.

Il est difficile de faire un résumé car si l'intrigue principale est l'histoire d'un proccès où l'accusé est un homme de couleur... celle n'intervient qu'à la fin du livre ! En réalité, il s'agit plutôt du portrait d'une ville Maycomb County et de la vie de ses habitants. Chaque personnage est follement attachant, la narratrice Scout est géniale, son frère et son père sont d'une intelligence rare... J'ai été aussi impressionnée par la capacité d'Harper Lee a enchaîner autant d'évènements réellement rocambolesques, les uns à la suite des autres, sans que cela paraisse invraisemblable. Il se passe tout dans ce livre: une maison brûle, un chien a la rage, une maison "hantée" par un homme intrigue les enfants, une gentille voisine fait des gâteaux, il y a la rentrée, le spectacle de l'école... Enfin bref, ce livre contient tout: de l'humour, du suspense, de l'émotion et surtout beaucoup d'intelligence. Faire parler une enfant est une très bonne idée car ses paroles n'en sont que plus sincères.

Pour moi, la plus belle phrase du livre est: "Naw, Jem. I think there's just one kinf of folks. Folks".

C'est un peu la phrase culte car ce livre encourage aussi à aimer son prochain, qu'il soit de la famille, du quartier ou de la ville. Qu'il vive dans la forêt, qu'il soit pauvre, qu'il soit Noir, qu'il soit instruit ou pas.

En tout cas, j'ai été vraiment ravie de lire ce livre et je pense que c'est vraiment le meilleur roman américain que je n'ai jamais lu.

Laurane.