lundi 6 juin 2011

Concours !




Concours sur Babelio pour gagner un joli chapeau pour l'été et 10 exemplaires de

La Modiste, d’Andrea Vitali


Un doux matin de septembre 1948, la petite ville de Bellano, au bord du lac de Côme, est en pleine ébullition ! Pendant la nuit, des voleurs se sont introduits dans l'hôtel de ville, en l'absence du veilleur de nuit, Firmato Bicicli, parti arroser - un peu plus que de raison - son anniversaire. Devant l'édifice, la foule s'écarte sur le passage d'Anna Montani, la belle modiste, avec ses airs de Silvana Mangano et ses courbes généreuses. Carmine Accadi, le chef des carabiniers, la dévore des yeux... Et il n'est pas le seul que le désir tourmente ! Tous les hommes lui tournent autour, à la Montani, d'autant plus qu'elle est veuve d'un mari disparu a priori sur le front russe : Eugenio Pochezza, terrorisé par sa mère... Firmato Bicicli, avide de vengeance contre d'improbables cambrioleurs... Romeo Gargassa, escroc enrichi, pense-t-on, par le marché noir de la Seconde Guerre mondiale encore bien proche, et tout disposé à lui offrir la boutique de ses rêves. Avec maestria, Andrea Vitali nous invite, au coeur de l'Italie du début des années cinquante, à entrer dans une farandole de situations cocasses et de croustillants quiproquos, menée par une modiste sensuelle au sourire espiègle et aux yeux rieurs, dont on ne sait si elle est fourbe ou tout simplement ingénue...

Ah l'Italie, les vacances... Tout ça fait rêver... !

samedi 28 mai 2011

Les grands classiques revisités

Ce livre sympathique vous propose des recettes classiques et bien connues mais revues à la sauce de l'auteur. Il s'agit souvent d'ingrédients différents mais aussi de présentation originale. La plupart des recettes sont en effet présentées dans des verrines.

La présentation est soignée mais je regrette qu'il n'y ait pas vraiment une seule recette par page. J'aime assez les présentation Une recette = une page texte + une page photo. Les recettes ne sont pas originales mais ce n'est pas le but recherché.
J'aime aussi le découpage du livre qui permet vraiment d'avoir le choix: entrées, poissons, viandes, fromages et desserts.

Les recettes semblent simples à réaliser, il n' y a pas de vocabulaire incompréhensible.

Je note particulièrement le hachi-parmentier avec du canard, la charlotte aux fraises et les idées
fromages qui ont l'air bien appétissants !

-Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio, un grand merci à eux ! -


Laurane

samedi 19 février 2011

Black Swan


C'est la première fois (et sûrement la dernière) que je parle d'un film, mais Black Swan en vaut vraiment la peine. Natalie Portman est magnifique, les costumes sont magnifiques, la musique est magnifique, les chorégraphies sont magnifiques ...

C'est un film qui prend au tripes et à la fin, on pousse un "..." de soulagement, de choc de...?
Je n'arrive même pas à trouver les mots.





dimanche 30 janvier 2011

Anna Karénine



Quel grand roman ! Quelle merveille... C'est avec un sentiment de vide que je l'ai quitté.
C'est un livre très dense et je suis fière de l'avoir lu. C'est vrai qu'il est quand même énorme ! C'est pour ça que je m'y étais vraiment attachée et que j'étais tant rentré dedans.

Contrairement à ce que je pensais, l'écriture de Tolstoï est très accessible et on plonge facilement dedans. Evidemment, les passages sur la vie en Russie m'ont moins intéressée mais parce que ce que j'aimais surtout c'était l'amûûûûr ! Mais les "témoignages" de Lévine sur l'agriculture sont très intéressants et les considérations politiques de Karénine aussi.

Mais j'ai nettement préféré l'amour impossible de la ténébreuse Anna et de son fougueux amant Vronski. Ce couple interdit s'oppose au couple parfait Kitty-Lévine, qui se marient dans les règles de l'art et qui fondent un foyer où il fait bon vivre.
Le couple Anna-Vronski rappelle les Solal-Ariane de Belle du Seigneur car ils sont rejetés de la société de par le crime que la femme a commis. C'est le même cas dans les deux livres: une femme s'est mariée sans amour avec un homme fade, tombe sous le charme d'un jeune homme charmant et découvre l'amour, le vrai. Sauf que pour vivre leur amour, ils sont obligés de s'exiler et la femme surtout est coupable aux yeux de tous. L'homme est conscient de leur drame mais entretient le climat d'amour... Mais ça fini mal forcément, mais je n'en dit pas plus.

J'ai juste trouvé la dernière partie du livre superflue car elle s'oriente surtout sur les doutes de Tolstoï lui-même en matière de religion etc... Tout ce qui fera par ailleurs qu'il en viendra à renier ses oeuvres les plus belles pour ces questions et c'est bien dommage.
En tout cas, ça me donne envie de lire d'autres livres de lui. Guerre et Paix peut-être pas tout de suite, c'est le double d'Anna Karénine quand même. Mais des recueils de nouvelles comme La Sonate à Kreutzer .

«Toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon.» Incipit

« Oui, il se meurt, il mourra au printemps. Que puis-je faire pour l'aider ? Que puis-je dire ? Que sais-je de tout cela ? J'avais oublié qu'il fallait mourir.» Lévine

« Je t'aime et je t'ai toujours aimée, quand on aime ainsi une personne, on l'aime telle qu'elle est et non telle qu'on la voudrait. » Dolly à Anna.

Laurane.

dimanche 16 janvier 2011

La Bataille

La Bataille, prix Goncourt de 1998, écrit par Patrick Rambaud fait partie d'un de ces livres auxquels on regrette qu'il y ait une fin.

L'histoire se déroule en 1809 lors de la Bataille d'Eylau, première défaite de Napoléon qui marque aussi le début de la fin de la toute puissance de l'Empire et de sa Grande Armée.
Ce livre peut s'adresser tout aussi bien aux nostalgiques de L'Empire comme à ceux qui n'y connaissent rien pour se donner une image du pouvoir et de l'influence de ce Corse sur ses hommes.
Ce roman est très précis sur le mode de gestion des troupes, l'administration, l'intendance et tous les problèmes que peuvent rencontrer ou plutôt qu'a pu rencontrer la plus Grande Armée d'Europe du XIXe siècle.
Même s'il s'agit d'une défaite dans l'Histoire, Rambaud nous présente celle-ci comme une demi défaite puisque l'armée de l'Archiduc a été saignée à blanc et que Wagram, victoire sur ce dernier n'est qu'une question de mois.

Aymeric.

Le Vase d'Or

Je n'avais lu en fantastique essentiellement que du Gauthier ou encore du Allan Poe voire Lovecraft pour donner mes registres.
En revanche je n'avais jamais essayé Hoffmann pourtant célèbre dans cette branche littéraire. On m'a donc offert ce livre pour que je m'initie à cet auteur dont le style est clair et poétique. Le vase d'or est envoûtant, le lecteur a du mal à distinguer réel de fantastique. Le jeune protagoniste pourrait être seulement un simple d'esprit mais l'histoire se révèle plus complexe que cela et entraîne le lecteur dans un monde imaginaire teinté d'exotisme où les senteurs sont envoûtantes, enivrantes à en perdre la raison comme cela arrive à plus d'un dans cette nouvelle.

Je recommande ce livre aux férus de Fantastique s'ils n'ont jamais lu un des maîtres en la matière.

Aymeric.

L'inutile Beauté


J'apprécie beaucoup les nouvelles de Maupassant et c'est donc avec surprise que j'ai lu celle-ci (pensant que je les avais déjà toutes lues).
Je ne me souviens pas de l'auteur de cette expression mais cette nouvelle éponyme correspond parfaitement à cette description: "que faut-il pour qu'un roman plaise? - et bien de l'aristocratie pour les valeurs, de l'intrigue et du sexe pour captiver l'auteur, ce qui nous donne: la comtesse est enceinte, oui mais de qui?"
Cette nouvelle se résume très bien en cette seule phrase précitée et il est inutile de s'attarder plus dessus au risque de gâcher tout le suspens. Toutefois je peux me permettre de signaler que cet ouvrage relate aussi la souffrance d'un homme qui aime sa femme d'un amour fou et malheureusement jaloux qui la préfère grosse d'un enfant pour être sûr qu'elle n'attire plus les convoitises des autres hommes. Et ce sera tout.

En outre ce recueil de contes et nouvelles de l'ami Maupassant comprend d'autres histoires parfois pittoresques en fonction du milieu décrit (comme l'histoire des canotiers) ou alors provinciales, etc.

Aymeric.